Pour vivre, il faut respirer

BOOOOOOOOOOOOOOONNE

ANNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

De l'autre côté du masque... Ce n'est pas moi, cette fois, qui tiens les rênes. Ce n'est pas moi qui sais ce qui adviendra. Ce n'est pas moi qui joue avec ma vie, cette fois...

Petit questionnaire que la gentille Mademoiselle a passé à tous ceux qui passent par son article (dont moi...)

J'aimerais tant ne pas être si fragile, si sensible. Je voudrai que mon humeur cesse de jouer au yoyo. Je voudrai que les doutes me laissent un peu de répit. Je... pfff.

Je fais rien de ma vie, ma vie crève la dalle. Je crève d'envie de vivre. Malgré la démocratie dans ce pays je sais que jamais on est libre, jamais on a de liberté de penser, parce que si on en avait, on saurait quoi dire. Je suis muette. Cercle vicieux, je t'emmerde. Je suis scellée mais pas domptée. Ravagée.

...quand l'ombre et la lumière dessinent sur ton corps
des montagnes, des forêts et des îles au trésor...

Je ne suis pas nécessiteuse, ni matérialiste, mais je sais que l'année prochaine sera dure pour moi. Quoique... Enfin bref, je me suis inscrite partout sur Internet pour gagner ne serait-ce que 0.01€ (si, si, je l'ai fait!) sans bouger mon cul. Histoire de mettre quelque chose de côté pour payer le transport pour voir mon bébé.

Soupir...

Eh bien, la rentrée s'est bien passée. Bercée par la musique de mon n'MP3, eh bien j'ai vogué entre les 2 000 et quelques élèves de mon noble lycée, et je me suis dirigée vers mon unique cours de la journée: mes trois heures de français perdues dans la matinée.
Contrairement à ce que cela peut vous sembler, trois heures de français, c'est un jeu pour moi. J'adore le français (tout comme Chouchou, dans le film éponyme, aime les sushis). Bref. Je suis rentrée à midi et demi, et je suis affalée dans mon canapé, avec mon assiette de petits pois-carottes, mon kiwi coupé en deux, ma boîte de biscuits et mon yaourt au citron. Miam.
Puis je viens pondre un n'article sur mon cher joueb.

Je suis si lunatique... Non, en fait, je me laisse trop déborder par mes sentiments. Ils m'envahissent et je les laisse faire. Ils prennent de la place et je fais le ménage pour leur en laisser davantage. Je suis stupide, autrement dit je suis amoureuse. Et je voulais pas. Nan, je voulais pas. Je perds l'indépendance dont je me vantais. Je vais sûrement bousiller ma vie à faire ce que je vais faire. Et personne ne me retient. J'espère qu'à un quai de gare, tu m'attendras. Faudra que tu m'y attendes. Il faudra, il faudra! Faut que tu y sois. C'est dans longtemps, mais, si tu m'y attends, ça aura valu le temps d'attendre. Qui sait ce qui nous attendra...

Ca pleut. Et ça correspond pas à mon humeur. J'imagine les chiens affamés, au pelage trempé, qui longent les autoroutes et frôlent la mort à cause des chauffards de mes deux. Alors forcément, moi qui adore les animaux, ça me déprime. J'aime pas.
Ce qui m'aurait été, c'est le soleil typique de chez moi. Trop doré, trop aveuglant, toujours violent, dans son royaume de ciel bleu. Je l'aime moi, ce soleil, et c'est lui qui conviendrait à mon humeur.
Ca pleut, ça fait chier! Je vis aux tropiques, il est sensé faire BEAU! C'est quoi ce délire? Lol. Ce sera pour demain. Oui, oui, oui! =D

Lol. Je ne suis point désespérée. Je vous rassure (au cas où vous vous inquiétiez, lol). Même si j'ai eu du mal à me lever. J'aurais voulu me réveiller demain.