Pour vivre, il faut respirer

Eh bien, la rentrée s'est bien passée. Bercée par la musique de mon n'MP3, eh bien j'ai vogué entre les 2 000 et quelques élèves de mon noble lycée, et je me suis dirigée vers mon unique cours de la journée: mes trois heures de français perdues dans la matinée.
Contrairement à ce que cela peut vous sembler, trois heures de français, c'est un jeu pour moi. J'adore le français (tout comme Chouchou, dans le film éponyme, aime les sushis). Bref. Je suis rentrée à midi et demi, et je suis affalée dans mon canapé, avec mon assiette de petits pois-carottes, mon kiwi coupé en deux, ma boîte de biscuits et mon yaourt au citron. Miam.
Puis je viens pondre un n'article sur mon cher joueb.

Je confirme, ce n'est point qu'une impression: je vais mieux. La nuit porte conseil, et puis, il faut suivre son instinct. Surtout pour une tourmentée comme moi. Alors je l'ai suivi. Envoyage de sms direct en cours de français, discretos, et répondage un quart d'heure plus tard. Big sourire. Enorme. Tellement stocos que tout le monde me regarde en biais ("Ma qu'est-ce qu'elle a, l'autre, à sourire comme ça? C'est pas notre Morgane, ça!").

N.B: suivre son instinct. Envers et contre tout. Et tout le monde....

Donc voilà, en plus il fait beau (la météo, tu pues, tu prévois comme de la merde), il fait chaud, ma vie est belle en cet instant et puis c'est tout. Je sais ce qu'a été hier, je ne sais ce que sera demain, alors je profite d'aujourd'hui en attendant le prochain jour de chance.

Je vous embrasse.